Hyperphagie et prise de poids

L’hyperphagie compulsive, aussi appelée hyperphagie boulimique, qui se caractérise par une surconsommation d’aliments en un minimum de temps, expose à des risques de surpoids, et de nombreuses autres pathologies chroniques. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce trouble alimentaire.

Prise de poids, perte de confiance en soi, dépréciation de l’image de soi, culpabilité… L’hyperphagie, est un trouble alimentaire courant, qui touche les hommes comme les femmes, et qui peut entraîner de nombreuses autres pathologies (obésité, hypertension artérielle, diabète, cholestérol…). Découvrez les signes qui doivent alerter, vers qui se tourner et comment en sortir.

L’hyperphagie boulimique se caractérise par l’absorption, en un temps très court, d’une grande quantité d'aliments. Elle provoque donc une sensation de trop plein, avec une distension abdominale.

Dès que les symptômes d’hyperphagie boulimique apparaissent, il est impératif d’aller consulter un médecin généraliste ou un diététicien nutritionniste. Si le problème dure depuis longtemps, il est conseillé de consulter un psychologue pour comprendre la cause de l’hyperphagie.

Les causes de l’hyperphagies boulimiques sont nombreuses. Cependant, il semblerait qu’elle survienne suite à l’accumulation de régimes amaigrissants. En effet, ils engendreraient chez des personnes vulnérables, une perte de contrôle des apports alimentaires qui deviennent alors compulsifs.

Les personnes souffrant d'hyperphagie boulimique ne contrôlent pas leur poids par des méthodes de compensation, tels que les vomissements. Elles souffrent donc souvent de surpoids ou d’obésité et de leurs conséquences (diabète, hypertension artérielle, problèmes articulaires, affections cardiaques...). On estime qu'entre 20 et 50% des personnes consultant en raison de leur excès de poids souffriraient en réalité d’hyperphagie.

Si l’hyperphagie est temporaire, il est important de retrouver un équilibre alimentaire et pratiquer une activité physique pour perdre les kilos pris et réaccepter son corps.

Si elle est chronique, il est possible d’en guérir grâce à une thérapie cognitivo-comportementale.